Asbel

J'aurai envie de balancer des jets de peinture, de recouvrir tout, de vert et de marron, et puis du jaune désaturé, il le souligne ce mot ça n'existe même pas. On nous apprends des bêtises, on nous prends pour des cons. On s'amuse, on s'amuse, on s'amuse, on s'amuse, on s'amuse. Qu'il aille brouter son herbe bleue ailleurs, pauvre vache. Son corps décharné, sa peau à vif, sa main arrachée, il vit, l'idiot. Il s'amuse, il s'amuse, il s'amuse, il danse, perd un bras, il danse, perd une jambe, il rampe, il rampe, il geins, et perd sa langue, bientôt, il ne lui restera plus que ces yeux. Peut être qu'il pleurera, il ne pourra plus rire. Peut être deviendra t'il un Kiwi, vert, juteux et volant, son long bec picotant les corps sensibles de ses tortionnaires immortels. A jamais, sentir l'organe buccale pénétrer leurs chairs, et jamais, savoir s'ils le méritaient.

Ils s'amusent, ils s'amusent, feu de joie, gloire éternelle. S'ils souffrent ce sont des dieux, des martyrs, si ils souffrent, on ne les oubliera jamais. Crucifiés sur leurs croix, qu'importe, que ce peuple qui les acclame.

"J'aimerai être un garçon, porter des chemises en coton, des clarks et des k-way colorés. J'aimerai être un garçon, être plat stupide et con, aimer les filles aux cheveux longs...."